Acheter une entreprise : une bonne idée pour se lancer en affaires ?
Pratico-pratique
Se lancer en affaires en achetant une entreprise au lieu d’en démarrer une nouvelle est une très bonne idée, selon Hugo Francoeur, directeur, équipe formation, chez SAJE Accompagnateur d’entrepreneurs, un organisme qui offre des services-conseils, du coaching et de la formation. « C’est statistiquement moins risqué, assure-t-il. Notamment parce qu’on peut s’appuyer sur un historique financier réel pour faire ses prévisions et son analyse stratégique. »
Beaucoup d’avantages
Acheter une société en activité réduit également ce qu’on appelle la phase d’apprentissage. « Un entrepreneur qui part de zéro doit se faire connaître des clients et des fournisseurs. Lorsque ce réseau existe depuis longtemps, le lien de confiance est tissé et les partenaires continuent à soutenir l’entreprise parce qu’ils font déjà des affaires avec elle », indique Micheline Renault, CPA Auditeur CA, professeur au Département des sciences comptables de l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal. Cela facilite aussi la période d’initiation, car l’organisation existante dispose d’un approvisionnement continu d’encaisse, et par conséquent, de liquidités. « L’entrepreneur peut donc se familiariser avec la gestion dans un contexte plus favorable », ajoute Mme Renault.
Les étapes à suivre
Pour réussir le rachat, il est préférable de suivre un certain nombre d’étapes. Tout commence par le choix de la bonne entreprise. On peut consulter des répertoires d’affaires à vendre, par exemple l’Index du Centre de transfert d’entreprise du Québec. Cet organisme offre aussi de la formation et accompagne les entrepreneurs dans leurs démarches.
Si le propriétaire est effectivement intéressé à se départir de son entreprise, on signe avec lui une lettre d’intention et une entente de confidentialité pour avoir accès aux livres de la société. On procède alors à une vérification diligente des états financiers et de tous les documents fiscaux et légaux. À cette étape, comptable, expert en évaluation d’entreprise et avocat entrent généralement en scène.
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