Oberson : une histoire de repreneuriat réussie

L’entrepreneure et son associé, Daniel L’Écuyer, avaient une vision claire en faisant l’acquisition d’Oberson : amener l’expertise et l’expérience client déjà reconnues encore plus loin. Mise en place d’un site Web transactionnel, automatisation de l’inventaire et ouverture au marché pancanadien ont donné des ailes à l’entreprise.

LE REPRENEURIAT

Lorsqu’on parle de repreneuriat, plusieurs peuvent penser qu’il s’agit d’une simple transaction. Pourtant, pour Alexandra, ce fût un long processus qui a duré environ six ans. Et, malgré ce qu’on peut en penser, c’est exactement ce qu’elle voulait!

« Je voulais que la reprise soit douce et heureuse pour mon père. Il a pu prendre part à certains éléments de la transition avant de quitter, et de mon côté, j’ai pu bien m’outiller, consulter à l’externe et avoir les assises financières pour mener à bien mes projets ». 

Pour son père, l’entreprise était son quatrième enfant. Ce fût donc une reprise émotive, mais très positive. Le but ultime d’Alexandra était qu’il n’y ait aucune tension ou chicane dans la famille, et elle a bien accompli sa mission.

L'ENTREPRENEURIAT AU FÉMININ

Pour Alexandra, il est évident que l’entrepreneuriat est une affaire différente chez l’homme et chez la femme. Le point qui se distingue davantage : le réseautage! Selon elle, les femmes préfèrent se retrouver dans une communauté qui lui permet de tisser de vrais liens avec d’autres entrepreneures qui ont des défis similaires et des tailles d’entreprises semblables.

« Cheffe de file me permet d’assister à des classes de maître et à des formations où je rencontre des femmes qui ont une réalité très proche de la mienne. On échange, on se partage des idées et on sait qu’on peut compter l’une sur l’autre quand un blocage survient ». 

LES PROCHAINES ÉTAPES D’OBERSON

Malgré une croissance constante, Alexandra a toujours des idées plein la tête. Ce qui occupe son esprit récemment? Augmenter ses parts de marché dans les autres provinces canadiennes ainsi que développer une plateforme Web signée Oberson pour le marché du seconde main.

« On voit dans les études que les générations futures préfèrent acheter des items de seconde main lorsqu’ils sont bien entretenus et garantis. On travaille donc sur ce beau projet qui allie le développement durable à l’expertise d’Oberson ». 

LA COLLECTIVITÉ AU COEUR DES PRÉOCCUPATIONS

Alexandra croit dur comme fer qu’une entreprise est un moteur économique : elle crée des emplois, offre des conditions salariales et de travail avantageuses, apporte des avantages sociaux… et elle aide la communauté à travers des causes importantes pour elle. C’est pourquoi Oberson organise un défi Montréal-Québec à vélo pour l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) et l’Everesting pour l'Hôpital de Montréal pour enfants. Elle donne également des articles pour plusieurs encans, dont celui du 24 heures de Tremblant.

« On demande aux gens d’acheter local. C’est donc la base, pour un commerce local comme le nôtre, de rendre la pareille et de contribuer au bien-être de notre collectivité ». 

Ce qui la rend encore plus fière? Que toutes les personnes de son équipe embarquent dans ce projet et qu’elles soient fières d’y participer. Elles font des pieds et des mains pour trouver des façons créatives d’aider à lever des fonds pour les causes qui les sollicitent. « Honnêtement, c’est tellement touchant! Ça fait en sorte que je suis heureuse de me lever le matin et d’aller travailler ».

Pour en savoir plus sur la vision d’Alexandra sur l’entrepreneuriat, visionnez sa conversation avec Catherine Samson, Directrice principale, Communications et rayonnement Québec à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ)!

L'ENTREPRISE EN CHIFFRES

120 à 190 : Le nombre d’employé.e.s selon la saison

85 : Le pourcentage d’augmentation du chiffre d’affaires sur cinq ans

37 : Le pourcentage de femmes dans l’entreprise

EN SAVOIR PLUS

Consultez le site web d’Oberson pour découvrir leurs produits spécialisés en ski et en vélo ou pour en savoir plus sur l’entreprise.