Croissance d’entreprise: la stratégie d'acquisition
Pratico-pratique
Favoriser la croissance organique
La vraie valeur d’une entreprise provient de sa capacité à croître de façon organique, selon François-Xavier Souvay, fondateur et président de Lumenpulse, une entreprise qui fabrique des systèmes d’éclairage architecturaux. « Il ne faut jamais perdre ça de vue, car faire des acquisitions comporte beaucoup de risques, met en garde celui qui a acheté cinq entreprises. Il faut donc équilibrer les risques avec un plan de croissance organique. » D’ailleurs, le plan de croissance sur trois ans de l’entreprise ne tient pas compte de l’augmentation des revenus provenant des acquisitions potentielles. Bref, faire des acquisitions, oui, mais ne jamais négliger la croissance interne, c’est-à-dire la capacité de l’entreprise de générer des revenus par elle-même.
Choisir des cibles qui s’alignent avec le plan de croissance
« On ne devrait jamais avoir pour objectif d’acheter une entreprise, soutient François-Xavier Souvay. On devrait acheter une entreprise si c’est un moyen de soutenir notre plan de croissance. » La nuance est importante. En effet, certains acquéreurs font l’erreur de faire une acquisition alors qu’elle ne s’inscrit pas vraiment dans leur stratégie de croissance.
Lumenpulse, pour sa part, s’est fixé trois piliers de croissance : maximiser le potentiel de sa clientèle existante, innover en lançant de nouveaux produits chaque année et prendre de l’expansion géographique. « Quand on regarde une acquisition, elle doit s’aligner avec nos trois piliers afin d’être un accélérateur de croissance », explique le dirigeant.
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