L’échec : un mal nécessaire pour réussir ?
Pratico-pratique
Présenté par
Viser des hauts plus hauts et des bas moins bas
Aujourd’hui à la tête de Crew, Stephanie Liverani et son mari, Mikael Cho, ont connu des débuts difficiles en affaires. Admis dans la cohorte 2012 de l’accélérateur FounderFuel, ils ont trimé dur pour en sortir avec un projet potentiellement viable: une plateforme pour développeurs d’applications semblable à Kickstarter, nommée Ooomf.
« Je suis actuaire de formation, et Mikael est un Américain qui a étudié en psychologie: nous avions tout à apprendre sur le démarrage d’une entreprise et sur le milieu des technologies à Montréal », se rappelle Stephanie Liverani.
La plateforme n’a pas connu le succès espéré. « Nous nous battions pour continuer d’exister. Nous nous encouragions, justement, en nous répétant: “Il suffit d’avoir raison une seule fois.” »
En 2013, le couple a tenté une dernière manœuvre pour éviter le naufrage: opérer un pivot vers la mise en relation de développeurs et de designers de projets web triés sur le volet.
Depuis, la start-up rebaptisée Crew connaît un succès éclatant. Après deux rondes de financement qui lui ont permis de recueillir au total plus de 10 millions de dollars, Crew a ouvert au printemps dernier le Crew Collectif & Café dans un édifice majestueux du Vieux-Montréal.
Mais cette croissance n’a pas été sans difficultés. Après avoir levé autant d’argent, les cofondateurs sentaient une pression à recruter rapidement pour se conformer au modèle de la start-up à succès. « En quelques mois, nous sommes passés de 8 à 22 employés. J’avais largement sous-estimé toute la structure qu’il fallait mettre en place pour gérer cette croissance », admet la chef des opérations de Crew. Elle voit néanmoins dans cette expérience un échec formateur, puisqu’elle a appris depuis à mieux cibler ses embauches.
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