Trucs et astuces pour financer son démarrage d’entreprise
Pratico-pratique
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Les entrepreneurs québécois sont choyés : 145 organismes offrant plus de 250 programmes peuvent les soutenir à différentes étapes de leur évolution. « Cette abondance a tendance à créer une certaine confusion, et ils peuvent avoir de la difficulté à s’orienter face à cette offre », indique Manaf Bouchentouf, directeur de l’Accélérateur de l’Institut d’Entrepreneuriat Banque Nationale à HEC-Montréal.
Il conseille donc de se baser sur le stade de développement auquel l’entreprise est arrivée. « L’entreprise ne se tournera pas vers les mêmes sources de financement selon qu’elle est en prédémarrage, en démarrage ou en croissance », dit-il.
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Frapper aux bonnes portes
En phase de prédémarrage, c’est-à-dire lorsqu’on est en train de développer et de valider son idée afin de jeter les bases de la future entreprise, on optera de préférence pour ses fonds propres, pour de l’argent prêté par des proches ou par des amis (love money), pour des subventions ou pour des prêts personnels. Ces sources sont non dilutives, ce qui signifie qu’il n’y aura pas de prise de participation.
Dans les ressources personnelles, on inclut aussi les sommes provenant de bourses accordées par divers organismes, notamment les bourses d’études offertes par certaines universités ou écoles à de jeunes entrepreneurs, ainsi que des prêts et des subventions. « Cela peut constituer un très bon levier », souligne M. Bouchentouf.
Une fois le projet bien avancé et lorsqu’on passe au démarrage proprement dit, on peut alors se tourner vers d’autres sources de financement. Plusieurs possibilités peuvent être envisagées :
- le réseau d’aide au démarrage, (par exemple, Futurpreneur Canada propose des prêts à des termes avantageux pour les jeunes entrepreneurs);
- les anges investisseurs (Anges Québec fournit soutien financier et mentorat);
- des fonds gouvernementaux d’investissement (Sociétés d’aide au développement des collectivités, Centres d’aide aux entreprises…);
- des accélérateurs d’entreprise;
- du capital de risque;
- bien sûr, les prêts bancaires.
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