Le capital de croissance
L’avis de trois entrepreneurs de Montréal
Tous les épisodes de la série Objectif croissance sont disponibles ici.
Selon Stéphanie Lemieux de LibelluleMonde, il faut faire de ses investisseurs de véritables partenaires et développer une relation de confiance avec eux. Cette relation s’appuie sur le partage régulier d’information et l’établissement d’un plan de développement à long terme. De plus, il est essentiel, selon elle, de définir son plan de commercialisation et son plan stratégique, d’analyser les risques et d’évaluer la performance de l’entreprise chaque année.
Yves-Gabriel Leboeuf de Flinks, lui, souligne que les entrepreneurs peuvent, voire doivent, bien choisir leurs investisseurs, car ils établiront avec eux une vraie relation. Selon lui, on doit se poser la question : « Est-ce que je fais confiance à ces personnes qui sont devant moi? » Si oui, c’est bon, on peut se lancer.
Pour avoir accès à ce financement, rappelle Simon Ferragne de TrackTik, il faut avoir un modèle d’affaires qui permettra de multiplier les effets du capital. Une fois ce stade passé cependant, la dynamique a tendance à se renverser en faveur de l’entrepreneur.
« Quand tu as du succès, que les choses vont bien, c’est inversé, explique-t-il. Maintenant, tous les deux jours, j’ai des investisseurs qui viennent se présenter à moi. »
Simon Ferragne