Dominic Gagnon de Connect & Go : un modèle pour les jeunes

La Semaine des entrepreneurs à l’école

Lundi 16 octobre 2017
« Qui, dans la salle, souffre de TDAH et n’aime pas l’autorité? », a demandé Dominic Gagnon aux jeunes de l’école secondaire Vanier réunis dans la cafétéria pour l’événement de la Semaine des entrepreneurs à l’école, l'an dernier. La moitié des étudiants rassemblés ont levé la main, l’air amusé.

Le cofondateur de Connect & Go venait de piquer la curiosité de la foule en expliquant que lui-même est atteint du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et qu’il a de la difficulté à évoluer dans un cadre rigide. « C’est une bonne chose en entrepreneuriat. On peut virer des éléments plus négatifs en occasions favorables. »

Le jeune entrepreneur possède déjà plusieurs années d’expérience derrière la cravate. Il a lancé sa première entreprise à 14 ans, une agence Web au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il l’a revendue deux ans plus tard pour plus de 70 000 $. « Quand on est jeune, c’est le temps de se lancer. On n’a rien à perdre », a-t-il déclaré. Il a parlé de sa passion pour l’entrepreneuriat qu’il considère comme le plus beau métier du monde. Il a également sensibilisé les jeunes aux écueils éventuels en leur recommandant d’éviter de créer un star-système autour des entrepreneurs. « On jongle avec beaucoup de risques. On peut tout perdre, et ce n’est pas nécessairement le job le plus payant. Mais ça reste super stimulant », a-t-il lancé.

Sa mise en garde ne semble pas avoir freiné la motivation des étudiants. « C’est impressionnant ce que Dominic a accompli, ça m’inspire », a mentionné un étudiant de cinquième secondaire, à la sortie de la conférence.

Offrir des modèles positifs aux jeunes

La croissance de Connect & Go double chaque année et l’agenda de Dominic Gagnon est bien garni. Malgré tout, il trouve le temps de s’investir auprès des jeunes. « C’est vital pour moi de m’impliquer auprès de la relève. J’ai manqué de modèles entrepreneuriaux dans ma jeunesse. Dans ma région, soit tu travaillais dans une usine, soit tu te tournais vers un métier traditionnel comme pompier ou policier », a-t-il souligné.

Dominc Gagnon confie qu’un discours terne circule parfois sur les milléniaux dans le milieu entrepreneurial. Mais pour lui, cette nouvelle génération d’entrepreneurs aura beaucoup à offrir. « Les milléniaux ont changé leur façon de penser. Ils veulent travailler moins, mais de façon efficace. Ça va redéfinir le milieu du travail. »

À l’école Vanier, l'an passé, les étudiants ont organisé toute la journée, de l’animation à la décoration de la salle.

« Je trouve ça fun de voir une école qui accepte de parler d’entrepreneuriat. Il fallait briser la glace, et les jeunes osent poser des questions. Ils osent nous parler d’argent et d’équilibre. C’est très intéressant », conclut Dominic Gagnon.

Une TROISÈME édition de la Semaine des entrepreneurs à venir

Durant la Semaine des entrepreneurs à l’école, qui se tiendra du 12 au 23 novembre 2018, des milliers d’élèves recevront la visite d’un entrepreneur pour les inspirer à passer à l’action.

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