Geneviève Everell, chef et fondatrice de Sushi à la maison
L’histoire de Geneviève Everell
Vous avez créé le concept de Sushi à la maison en 2008 et vous en vivez depuis 2011. Comment a débuté l’aventure ?
Ce n’était pas mon intention première de vivre de ce travail. Au départ, j’étais animatrice de radio, et faire des sushis, c’était un travail étudiant ! Petit à petit, c’est devenu un passe-temps, puis une petite entreprise pour arrondir les fins de mois. De 2008 à 2011, c’était donc pour la famille, les amis ou les voisins… jusqu’à ce que je me rende compte que la demande était trop grande. En 2011, je me suis alors lancée pour voir si je pouvais vivre de cette passion.
Qu’est-ce qui distingue Sushi à la maison des autres offres de sushis ?
C’est LA plus grosse entreprise de service de sushis créatifs à domicile au Québec! Chaque semaine, nous avons 30 Miss sushis sur la route à travers la province. On est autant au Saguenay et en Abitibi qu’en Outaouais. On offre un service clé en main, donc on arrive avec tout notre matériel, vaisselle et produits frais, et à notre départ, on laisse la cuisine comme à notre arrivée ! On se démarque encore davantage par nos sushis créatifs non traditionnels, gourmands et avec une touche québécoise. On utilise des produits du terroir pour faire des trucs complètement fous, par exemple le Granny Molly, qui est composé d’un tartare de duo de saumons avec des fraises, du tortillon salé et un guacamole pomme et lime.
Avez-vous eu besoin d’aide financière pour démarrer votre entreprise ?
Non. Les premiers profits que j’ai réalisés, je les ai réinvestis dans l’entreprise… et c’est encore ce que je fais.
Est-ce un désir personnel que d’avoir une équipe de chefs composée exclusivement de femmes ?
Tellement pas ! Rien n’était calculé… cela s’est fait naturellement. Souvent, c’est le bouche à oreille qui fait que l’on complète une équipe de travail. Je ne suis vraiment pas réfractaire à l’idée d’avoir UN Miss sushi, mais il faudra qu’il se fasse à l’idée de ce petit nom affectueux, car cette appellation est réellement naturelle pour moi !
Comptez-vous exporter le concept hors des frontières du Québec ?
Oui, j’ai beaucoup de demandes. D’ici quelques années, j’en suis certaine, Sushi à la maison aura traversé l’océan… c’est seulement moi qui suis un peu frileuse avec toute la paperasse que ça implique !
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