Faire croître son entreprise avec les médias sociaux?

Pratico-pratique

Vendredi 26 mai 2017
Présenté par
On ne peut plus passer à côté, les médias sociaux sont désormais un outil de développement d’affaires incontournable. Alors, comment en tirer profit tout en délimitant leur utilisation par ses employés ?

Facebook, Twitter, Google +, Linkedin, Snapchat et Pinterest sont quelques-uns des nombreux réseaux sociaux présents sur le web. Chaque jour, des millions d’internautes y partagent de l’information. Parallèlement, plusieurs entreprises souhaiteraient faire la promotion de leurs produits et services sur ces plates-formes. Voici quelques conseils pour apprivoiser ces outils.
 

Avoir quelque chose à dire

Les médias sociaux ne sont pas une formule magique qui garantit le succès. «Pour que la présence d’une entreprise soit pertinente sur les réseaux sociaux, encore faut-il qu’elle ait quelque chose à dire», prévient d’emblée Jacques Nantel, professeur au département de marketing à HEC Montréal et spécialiste bien connu du commerce de détail.

Or, bien souvent, les organisations commettent l’erreur de voir ces réseaux comme des plates-formes pour transmettre leurs messages publicitaires. Par exemple, elles affichent sur leur page Facebook leurs taux promotionnels ou leur prochaine liquidation d’inventaire.

«Ce n’est pas parce qu’on a une page Facebook que les gens vont aller la visiter. D’abord faut-il, et c’est le plus important, la relayer aux autres membres de notre réseau», ajoute M. Nantel. Car dans l’univers des communautés virtuelles, le terme «relayer» est bel et bien le mot-clé. En effet, si un consommateur s’intéresse à notre page et la relaie, on peut s’attendre à ce qu’il l’envoie à des personnes qui lui ressemblent, qui ont les mêmes intérêts que lui et qui, comme lui, sont considérés comme acheteurs potentiels.

«Pour se démarquer, on doit avoir quelque chose d’intéressant à partager.  On doit diffuser des informations qui retiennent l’attention du consommateur: il faut proposer un contenu avec une valeur ajoutée», recommande M. Nantel.

Un concessionnaire automobile pourrait par exemple publier des conseils pour choisir les bons pneus d’hiver ou pour réduire sa consommation de carburant. Un assureur donner des trucs pour réduire les risques de cambriolage de sa résidence lorsque l’on part en vacances, etc. Si l’on utilise les médias sociaux comme un simple support promotionnel, on manque assurément son coup.

Par ailleurs, est-ce une bonne idée de collaborer avec un blogueur afin qu’il commente nos produits ou services dans ses publications? Très populaires il y a une dizaine d’années, les blogues sont moins nombreux aujourd’hui. «L’idée générale était de créer une certaine popularité autour d’un blogueur, lequel pouvait ensuite financer son site grâce à la publicité. Mais un phénomène de forte concentration a cristallisé l’attention autour de quelques personnes très populaires sur le web, ce qui laisse nécessairement moins de place pour les autres», indique Jacques Nantel. De plus, faire appel à un blogueur expert dans un domaine pourrait faire en sorte que vous manquiez votre cible. Des études démontrent en effet que les messages diffusés par des spécialistes en autorité ont moins de poids que ceux provenant de gens qui nous ressemblent. «Les blogueurs experts nous rejoignent de moins en moins. Les consommateurs préfèrent se référer à des individus à qui ils peuvent s’identifier», note M. Nantel.

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