Les Imprimés Triton : une relève qui fait sa marque
L’histoire de Marie-Claude Duquette
Comme bien des jeunes de sa génération, Marie-Claude Duquette a ressenti le besoin de sortir du Québec pour assouvir ses envies d’exploration. Elle en a profité pour parfaire son anglais. Elle travaillait dans un café en Colombie-Britannique lorsque sa mère l’a jointe pour lui annoncer qu’elle éprouvait des problèmes de santé et solliciter, par la même occasion, son aide au sein des Imprimés Triton.
Marie-Claude Duquette a dès lors accepté de prêter assistance à sa mère pendant une période qui devait être de trois mois, mais qui s’est transformée en période de douze mois et qui s’est encore davantage prolongé. La jeune entrepreneure avoue qu’à ce moment précis, elle ne caressait pas particulièrement le désir de reprendre l’entreprise familiale. « Ma mère me présentait déjà comme la relève, mais je n’envisageais pas encore le scénario », raconte-t-elle.
La jeune femme, qui a fait des études collégiales en théâtre et qui a obtenu un diplôme d’études professionnelles (DEP) en organisation d’événements, sentait qu’il lui manquait un bagage scolaire pour avoir la légitimité qu’elle souhaitait, et ce même si elle assurait une présence sans cesse grandissante dans les bureaux de la boîte située sur la Rive-Nord, dans la région de Montréal. Ainsi, tout en gérant les activités de l’entreprise aux côtés de sa mère de moins en moins présente, elle a suivi des cours de gestion.
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Comme elle avait maintenant les deux mains dans les comptes et qu’elle pilotait seule les dossiers, Marie-Claude Duquette a pris conscience qu’elle avait l’occasion de racheter Les Imprimés Triton. Elle est passée à l’action en août 2014.
« J’ai repris l’entreprise familiale naïvement. Je me voyais plus comme une gestionnaire qu’une entrepreneure. J’avais plusieurs questions sans réponse. Mais je sentais que je devais le faire. »
Modeler l’entreprise à son image
Malgré ses doutes, Marie-Claude Duquette sait maintenant qu’elle a l’étoffe d’une entrepreneure. Lorsqu’elle a repris le flambeau, elle a revu l’offre des Imprimés Triton en fonction du marché d’aujourd’hui pour proposer des conseils d’approvisionnement marketing. Elle a travaillé en étroite collaboration avec son comptable pour réduire des frais et chercher du financement. Elle a également déménagé les bureaux, embauché des employés et revu l’image de la marque. Sa mère joue toujours un rôle de consultante au sein de l’entreprise. « Elle a tellement de connaissances dont on peut profiter, on serait fou de s’en passer! », reconnaît la jeune entrepreneure.
Marie-Claude Duquette se félicite d’avoir réussi à rembourser son principal investisseur en moins de deux ans. « On entre dans une nouvelle phase. Je suis en pleine planification stratégique », souligne-t-elle.
S’entourer : la clé du succès
Pour l’entrepreneure, le rachat de l’entreprise n’aurait pu avoir lieu sans les personnes-clés qui l’entourent. Elle a aussi fait appel à un coach de vie pour l’accompagner dans le processus en plus de se tourner vers Serge Dion, mentor du Réseau M et président de Jardin Dion, qui l’accompagne et l’invite à repousser ses propres limites.
« Je suis comme un poisson dans l’eau. Chaque jour est une nouvelle aventure et l’entrepreneuriat est tout sauf monotone », conclut-elle.
Les Imprimés Triton en chiffres
7 : le nombre d’employés
28 : l’âge de Marie-Claude Duquette
1991 : l’année de fondation de l’entreprise
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